Le 3 juin, après avoir repris les bases militaires d'al-Yarmouk et de Hamza, les forces du GNA et les mercenaires syriens s'emparent avec l'appui des drones turcs de l'aéroport international de Tripoli[225]. Conflit en #Libye : l'arrivée de l'armée turque a réveillé Européens et puissances voisines. Le 3 juillet, un raid aérien de l'ANL vise l'aéroport de Mitiga, provoquant la suspension des vols[155]. Un accord de cessez-le-feu est paraphé par Sarraj, mais Haftar refuse quant à lui de le signer et quitte Moscou le 14 janvier[202]. L'aviation GNA mène ensuite un raid sur l'aéroport de Wattyia, à l'ouest de Tripoli, où sont basés les avions des forces d'Haftar[110]. Il aurait alors reçu une aide financière de plusieurs millions de dollars pour recruter et payer des combattants et acheter la loyauté de chefs de tribus[41]. Les forces du GNA tiennent toujours l'aéroport international de Tripoli, cependant l'aéroport de Mitiga, le seul fonctionnel à Tripoli, est touché par une frappe aérienne de l'ANL[111],[82],[112],[83]. le 27/03/2020 à 11:07; Lecture en 3 min. Le 22 mai, le maréchal Haftar se rend en France, où il est reçu par le président Emmanuel Macron[101]. Le 5 avril, la Russie et l'Allemagne demandent à leur tour la fin des opérations militaires[75]. L'attaque est condamnée par l'ONU, l'Union africaine, l'Union européenne, la France, l'Italie, le Qatar, le Nigeria, la Turquie et plusieurs ONG[147],[148]. Libye - guerre des clans: péril en la demeure? Selon l'ONU, au moins 53 migrants et réfugiés, dont six enfants, trouvent la mort dans l'attaque[149],[150]. Des forces des brigades de Zinten combattent dans les deux camps mais évitent de s'affronter directement[49]. Lâattaque de Khalifa Haftar nâa pas eu lâeffet escompté de diviser les groupes armés dans lâouest de la Libye, mais les a au contraire unis contre lui. Situé à proximité de la base d'une milice, le camp de Tajoura est sous le contrôle du GNA qui accuse l'ANL d'être responsable de la frappe[147],[148]. En mars, l'ANL se retrouve sur la défensive[217]. Le 29 juillet, un hôpital de campagne est bombardé au sud de Tripoli, causant la mort de cinq médecins et faisant huit blessés[162]. Le 8 janvier, il déclare que 35 militaires turcs sont en Libye, mais que leur rôle est de conseiller et de former les forces du GNA et non de prendre part aux combats[5]. PHOTO / REUTERS/ Ahmed Elumami . L'ANL cherche alors à légitimer son offensive en la présentant comme une guerre contre le « terrorisme », mais le GNA dément compter dans ses rangs des personnes accusées de terrorisme[90]. Lâattaque de Khalifa Haftar nâa pas eu lâeffet escompté de diviser les groupes armés dans lâouest de la Libye, mais les a au contraire unis contre lui. Le même jour, un avion L-39 Albatros de l'ANL atterrit également en Tunisie, dans la région de Médenine, pour des raisons incertaines[159],[160]. Le 29 juillet 2019, la Mission d'appui des Nations unies en Libye déclare que depuis le début du conflit « 37 attaques sur des personnels et des installations de santé ont été enregistrées, faisant 11 morts, 33 blessés en plus de 19 ambulances directement ou indirectement touchées »[162]. Au total, l'ensemble des combattants en Libye reconnaissant l'autorité du GNA est estimé entre 17 000 et 35 000[1]. Des conflits sur des retards de paiement des mercenaires sont également mentionnés », « selon des sources sur le terrain, le nombre de combattants syriens étrangers soutenant les opérations du maréchal Haftar est de moins de 2 000 », « soutenir les autorités libyennes dans leurs actions de pacification et de stabilisation du pays et de contrôle de l'immigration clandestine, des trafics illicites et des menaces à la sécurité, en harmonie avec les lignes d'intervention définies par les Nations Unies », « Nous répondons à l'appel de Tripoli. Le même jour, le nouveau porte-parole du GNA, le colonel Mohamad Gnounou, proclame le début d'une « contre-offensive » baptisée « Volcan de la colère » pour « purger toutes les villes » des « forces illégitimes »[44],[109]. Le 13 janvier, Fayez el-Sarraj et Khalifa Haftar se rendent à Moscou pour engager des pourparlers[204],[205],[9]. Il nâa désormais plus dâautre choix que de jouer le tout pour le tout à Tripoli, car une défaite serait désastreuse pour lui »[234]. Le maréchal Haftar, qui avait lancé son offensive sur Tripoli en avril 2019, a essuyé une succession de défaites et a dû battre en retraite. Libye : coupure dâeau et dâélectricité à Tripoli, lâONU dénonce une « arme de guerre » 12 avril 2020 à 16h36 | Par Jeune Afrique avec AFP Mis à jour le 14 avril 2020 à 08h58 ... Publié le 27 juin 2020 à 14h00 Mis à jour le 29 juin 2020 à 15h28. La trêve n'est cependant que partiellement respectée et les combats reprennent le soir du 13 août[165]. Le soir du 16 avril, des roquettes s'abattent dans le centre-ville et des quartiers du sud de Tripoli, faisant six morts et 35 blessés[90]. Conflit. Ses forces aériennes comportent trois Soukhoï Su-22 et deux Mirage F1 basés à l'aéroport dâAl-Watiya, à l'ouest de la capitale[3]. Pour les héros de la nation, l'heure a sonné. Pas assez, en tout cas, pour dissuader les deux parties en présence de vouloir tirer profit de la pandémie pour réaliser des avancées sur le terrain. L'attaque est condamnée par la Mission d'appui des Nations unies en Libye[162]. Il promet d'épargner les civils, les « institutions de l'Etat » et les ressortissants étrangers[26] : « Nous répondons à l'appel de Tripoli. Misrata, la troisième ville de Libye, compte 200 milices rassemblée au sein de la coalition al-Bunyan al-Marsous, formant au total 18 000 à 20 000 hommes qui représentent la plus grande force armée du GNA[2],[3],[45]. Dans un premier temps, le maréchal Haftar annonce le 9 janvier la poursuite des opérations[200], mais le 11 il proclame finalement un cessez-le-feu[201]. Antonio Guterres se rend le lendemain à Benghazi pour rencontrer le maréchal Haftar avant de quitter le pays « le cÅur lourd et profondément inquiet »[75]. Des combats ont également lieu dans la région d'El Azizia, à environ 50 kilomètres au sud-ouest de Tripoli[15],[62]. Quatre drones Bayraktar TB2 sont fournis initialement, avant d'être suivis par quatre autres après la destruction de deux appareils le 8 juin[136]. La solution doit être politique », « le cÅur lourd et profondément inquiet », « mouvements militaires vers Tripoli, qui entravent les perspectives du processus politique mené par les Nations unies », « Nous avons fait clairement savoir que nous sommes opposés à l'offensive militaire des forces de Khalifa Haftar et nous appelons à l'arrêt immédiat de ces opérations militaires contre la capitale libyenne. Le Mouvement pour la justice et l'égalité (MJE) sert quant à lui initialement dans le camp d'Haftar, mais il serait ensuite entré en conflit avec ce dernier, ainsi qu'avec les autres groupes soudanais, et aurait fini par rallier le GNA[68],[69],[67]. Selon une enquête de la BBC, la frappe est effectué par un drone Wing Loong II émirati armé d'un missile Blue Arrow 7[198]. Ne tirez que contre les hommes armés. L'ANL mobilise la Brigade Tarek ben Ziyad et la 73e brigade[3]. Il passe ensuite à 4 700 début février selon l'OSDH[57], puis à 10 000 fin mai[58],[11] et 11 600 début juin[4]. La trêve demeure cependant fragile, des combats continuent d'éclater ponctuellement dans les jours qui suivent[213]. La solution doit être politique »[26]. Fayez el-Sarraj déclare au journal Le Monde le 23 avril : « Nous sommes satisfaits de la condamnation de lâattaque de Tripoli exprimée par certains pays. Lentement, les forces du GNA continuent de regagner une partie du terrain les jours suivants[46],[126]. Selon Jalel Harchaoui, chercheur à l'Institut Clingendael de La Haye, Ankara « souhaite se projeter comme une puissance capable de venir sauver le pluralisme politique d'une agression menée par le Golfe et l'Ãgypte, lesquels préfèrent un autoritarisme strict à l'autoritarisme populiste d'Erdogan »[136]. Mais pendant plusieurs mois les combats sont indécis et connaissent de nombreuses phases d'accalmies. Les forces de l'ANL tentent alors de prendre le contrôle de l'aéroport international de Tripoli[15]. Des combattants du Gouvernement dâunion nationale, autour dâAbu-Qurain, à mi-chemin entre Tripoli et Benghazi, le 20 juillet 2020. Depuis le 2 mars 2020, et la démission de Ghassan Salamé, l'ONU n'a plus d'émissaire en Libye. Le Monde avec AFP Publié le 06 juin 2020 à 21h17 - Mis à jour le 07 juin 2020 à 09h34. L'ANL annonce cesser ses opérations dans la banlieue de Tripoli entre le 10 août à 15h00 et le 12 août à 15h00[163],[164]. Fayez el-Sarraj se rend ensuite personnellement sur place accompagnés de commandants militaires afin d'échanger avec les combattants avant de reprendre la route de Tripoli[15]. Sur le front diplomatique, Stephanie Williams, ex-adjointe du représentant spécial de lâONU Ghassan Salamé, assure son intérim depuis la démission de ce dernier au début du mois de mars. Or, les Ãmirats avaient pris l'engagement auprès des Ãtats-Unis de ne pas transmettre leurs armes à une tierce-entité[136],[138]. Les forces de l'ANL prennent position à l'ouest et au sud de Tripoli[6]. Le 19 avril cependant, la Maison blanche annonce que le président Donald Trump s'est entretenu par téléphone avec le maréchal Khalifa Haftar quatre jours plus tôt[91],[92],[93]. Le porte-parole de l'ANL, Ahmad Al-Mesmari, déclare alors : « Nous avons remporté la bataille politique et nous avons convaincu le monde que les forces armées (de l'ANL) combattent le terrorisme »[94]. Au moins 660 000 migrants résident alors en Libye et 5 700 sont retenus dans des centres de détention[152],[149],[148]. Le même document fait aussi état de « tensions » ayant émaillé leurs relations avec lâANL dâHaftar, citant notamment les reproches de « manque de professionnalisme et dâeffectifs insuffisants » adressés par les Russes à leurs partenaires libyens. Haftar aurait espéré le ralliement rapide de plusieurs milices du GNA[44]. D'autres entités, comme la compagnie Moran, dirigée par Vyacheslav Kalashnikov, sont également engagées[64]. Libye, la guerre du Moyen-Orient aux portes de lâEurope Face à la possible déstabilisation généralisée de la Méditerranée et du Sahel, la France a un devoir dâingérence en Libye. Elle débute par une offensive lancée par l'Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Khalifa Haftar, branche militaire de la Chambre des représentants à Benghazi, contre les forces du Gouvernement d'union nationale (GNA) dirigé par Fayez el-Sarraj et reconnu par l'ONU, afin de prendre le contrôle de la capitale, Tripoli, et de ses environs. Certains manifestants accusant le gouvernement français de soutenir Haftar apparaissent également vêtus de gilets jaunes, en référence au mouvement de contestation qui secoue alors la France[117],[118]. Janvier 2020. Selon le communiqué de la maison blanche, les deux hommes ont discuté d'une « vision commune pour la transition de la Libye vers un système politique démocratique et stable » et le président Trump a « reconnu le rôle significatif du maréchal Haftar dans la lutte contre le terrorisme et la sécurisation des ressources pétrolières de Libye »[91],[94]. Cependant l'adoption d'une condamnation unanime du Conseil de sécurité des Nations unies est bloquée par les Ãtats-Unis[151]. Le président turc Recep Tayyip ErdoÄan reconnait officiellement la présence en Libye de supplétifs syriens le 21 février 2020[60]. Des gardes ouvrent le feu sur des migrants qui tentent de s'enfuir après le bombardement[149]. Intervention militaire de la Turquie en soutien du GNA. Rapidement, la ville tombe entièrement aux mains des forces anti-Haftar[129],[130],[131],[132]. Le 8 avril, le ministère de la Santé du Gouvernement d'union nationale annonce de son côté un bilan d'au moins 35 morts et environ 40 blessés, combattants et civils, depuis le début de l'offensive[233]. En avril, l'AFP indique que « Le maréchal Haftar et son ANL qui tablaient sur une victoire rapide "sans combats" en nouant des alliances avec des factions de la Tripolitaine semblent surpris par la mobilisation pro-GNA »[44]. Selon des sources du Monde, entre 300 et 1 500 militaires ou miliciens syriens du régime de Bachar el-Assad auraient été déployés en Libye, principalement en 2020 à la suite d'un relatif effacement du Groupe Wagner[10]. Des experts de l'ONU enquêtent alors sur une possible implication militaire des Ãmirats dans le conflit en Libye[47]. Elles demandent au chef du GNA, Fayez el-Sarraj, de donner ses « ordres sans délai » aux commandants des forces de la région ouest « pour affronter ce rebelle » en ajoutant que « s'il s'abstient de le faire immédiatement, il susciterait le doute et serait soupçonné de complicité » avec les forces de Haftar[73]. Ghassan Salamé, le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU, déclare notamment fin septembre que la Libye est « probablement le plus grand théâtre de guerre de drones au monde »[174]. Avancez alors, avec des pas confiants en Dieu, entrez dans la ville en paix, pour ceux qui veulent la paix. Le 4 avril 2019, dans un enregistrement diffusé sur Facebook par le bureau des médias de l'Armée nationale libyenne, le maréchal Haftar donne l'ordre à ses troupes d'« avancer » et d'« entrer » dans la capitale libyenne, Tripoli[71],[26]. Les 12 et 13 avril, le GNA affirme avoir mené 21 frappes aériennes contre l'ANL[41]. Les forces du GNA ont, en revanche, réussi à progresser au sud-ouest de Tripoli jusquâà Al-Aziziyah, au sud-ouest de Tripoli. Arnaud Delalande, consultant sur les questions de défense spécialisé sur la Libye, fixe également le nombre total de ses combattants à 25 000 hommes, incluant 7 000 réguliers et 18 000 miliciens[25]. Une deuxième frappe aérienne touche ensuite un second hangar, à l'intérieur duquel se trouvent 120 personnes[149]. ... La guerre continue en Libye. Une source de l'AFP au sein de l'ANL confirme la perte d'un MiG-23, mais l'attribue à une « panne technique » et affirme que le pilote a pu s'éjecter et a été secouru[119]. Le 14 avril, le maréchal Haftar se rend en Ãgypte, où il est reçu au Caire par le président Abdel Fattah al-Sissi[87],[88]. Dans un rapport publié le 11 mai, l'ONG Syrians for Truth and Justice (STJ) dénonce la présence d'enfants soldats parmi les mercenaires syriens, principalement au sein de la Division Sultan Mourad, du Liwa Sultan Souleymane Chah et de la Brigade al-Moutasem, qui engage pour cette dernière au moins 25 combattants mineurs[59]. L'armée égyptienne, l'une des plus importantes du Proche-Orient, compte près de 450.000 hommes, selon l'Agence centrale du Renseignement américaine (CIA). La 166e brigade de Misrata, forte de 700 hommes, est notamment signalée dans la région de Tripoli au début des combats[44],[46]. Haftar nâa pas su comprendre les motivations des milices, et a surestimé leur opportunisme. Des conflits sur des retards de paiement des mercenaires sont également mentionnés »[64]. Alors présent à ses côtés au Caire, le maréchal Haftar se range à cet appel, qui est également soutenu par la Ligue arabe, la Russie et la France[236],[237],[84]. Elle doit être accompagnée dâactions concrètes. à partir de septembre, les combats baissent encore en intensité, le front se stabilise mais des bombardements sont encore menés ponctuellement[171],[172],[173]. Guerre en libye , Algérie ; Armée industrie / Hydrocarbure 2020 / Turquie / Libye Industrie millitaire Algérie , War Mali , War , Guerre en libye 2020, sommet de Berlin , Algérie Libye ⦠Le GNA désigne également sa contre-attaque sous le nom opération Volcan de la Colère. Le 5 janvier, le président Recep Tayyip ErdoÄan annonce le début des opérations de déploiement des militaires turcs en Libye[192]. Ghassan Salamé, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en Libye, qualifie l'attaque de « crime de guerre » et de « carnage ignoble et sanglant »[148]. Le 3 avril 2019, le général Ahmad al-Mesmari, porte-parole de l'ANL, annonce la préparation d'une offensive pour « purger l'ouest » libyen « des terroristes et des mercenaires », mais sans identifier davantage les cibles[26]. Le président français lui demande alors de faire « un pas publiquement en direction du cessez-le-feu », mais le maréchal Haftar déclare que les conditions d'un cessez-le-feu ne sont « pas réunies »[102],[103]. Le 7 avril, l'ANL réplique en menant à son tour ses premiers raids aériens dans la région de Tripoli[108],[109].
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