Ils s'établissent dans les États musulmans d'Afrique du Nord, à Salonique, cité grecque sous souveraineté ottomane, ou encore au Portugal voisin ⦠Expulsion des Juifs d'Espagne, ... chrétiens et musulmans, est source de tensions en réalité dues au bras de fer permanent entre les deux grandes puissances chrétienne et musulmane, le rôle de passeurs des Juifs étant souvent attribuable à leur condition de minorit é tentant de préserver tant bien que mal son existence [1], [2]. Expulsion des juifs d'Espagne Plus d'une centaine de milliers de juifs et de marranes (faux convertis) choisissent l'exil. Le pacha[29] ainsi que les amiraux et les corsaires ottomans d'Alger ont ainsi fortement contribué au transport de dizaines de milliers de Morisques vers la Régence d'Alger. D'accablantes souffrances et des douleurs aiguës les assaillirent, les marins génois les maltraitèrent. Lâexpulsion des Morisques dâEspagne sur ordre du roi Philippe III, qui a débuté en 1609 et sâest terminée quatre ans plus tard, a été vue à lâépoque comme une Åuvre de salubrité publique contre une « race rebelle et perverse ». Or, les Morisques n'étaient pas nobles, hidalgos, soldats ou prêtres mais travailleurs : leur départ occasionne d'importantes pertes dans la perception des impôts et a, dans les zones les plus affectées, des effets dévastateurs sur l'artisanat, la production de toiles, le commerce et les travaux des champs. Toute cette époque, dite de Convivencia, au cours de laquelle les idées s’échangent activement entre Juifs, chrétiens et musulmans, est source de tensions en réalité dues au bras de fer permanent entre les deux grandes puissances chrétienne et musulmane, le rôle de passeurs des Juifs étant souvent attribuable à leur condition de minorité tentant de préserver tant bien que mal son existence[1],[2]. : De façon générale, les terres riches (souvent proches du littoral) et les centres urbains de ces royaumes sont majoritairement chrétiens, tandis que les Morisques occupent une grande partie des terres intérieures, pauvres et montagneuses, et se concentrent dans les faubourgs urbains[14],[13]. CONVERSIONS FORCÉES. « The majority of those permanently expelled settling in the Maghreb or Barbary Coast, especially in Oran, Tunis, Tlemcen, Tetuán, Rabat and Salé. Disputatio et coercition. Les Juifs ont peu de temps pour liquider leurs affaires et ne pouvant emporter que des lettres de change dans leur fuite, autant dire que tout se fait dans la précipitation et à perte. LâÉglise dâEspagne â La puissance et les privilèges Réveillez-vous ! Chrétiens, musulmans et juifs dans l'Espagne médiévale: de la convergence à l'expulsion Published: (1994) L'église d'Espagne sous le patronage royal (1476 - 1834): essai d'ecclésiologie politique by: Hermann, Christian Published: (1988) Selon lui, le passé historique doit être analysé par les historiens et les chercheurs et non par les politiciens. Les conversions forcées des musulmans d'Espagne sont décidées par une série d'édits interdisant l'islam en terres d'Espagne au début du XVI e siècle. Pour lui, après la déroute des musulmans en janvier, il s’agissait de faire de l’Espagne la patrie d’un christianisme pur et dur et de chasser toute autre religion. Et celui de la pureté de l'Espagne l'expulsion des juifs - avant celle des moriscos (musulmans convertis) à partir de 1609 -, qui, grâce à l'argent récolté par le rabbin Abraham Senior ou. Quant à l'analyse de ADN mitochondrial, le marqueur U6, assez commun dans le Nord-Ouest de l'Afrique, existe dans la péninsule à des niveaux bien plus élevés que dans le reste du continent[50]. Expulsion des juifs et musulmans d'espagne L'expulsion des juifs d'Espagne au nom de la pureté du san . Il faut ajouter la volonté d'en finir avec les postures critiques, courantes en Europe depuis un certain temps, à propos du caractère discutable de la christianité de l'Espagne, en raison même de la persistance de certaines minorités religieuses ; cette décision mène à terme le processus d'homogénéisation qui avait commencé avec le décret d'expulsion des Juifs de 1492 et entérine la christianité des royaumes d'Espagne. En 2009, un colloque se déroule à Grenade au milieu de nombreuses manifestations culturelles, d'expositions, de livres et une douzaine d'autres colloques organisés à l’occasion du IVe centenaire de l'expulsion[55],[56]. nécessaire]. Dominguez Ortiz, Antonio ; Vincent, Bernard (1993) [1979]. L expulsion des morisques d Espagne Depuis les récentes guerres dans l ex-Yougoslavie et le Caucase, on reparle de " purification ethnique ", cette pratique qui consiste, dans le but absurde de créer une " communauté homogène ", à expulser ou à liquider (comme au Rwanda en 1994) des minorités accusées de tous les maux. Le 9 Av 5252 (1492) par Nissan Mindel. ». Les Morisques étaient les descendants des musulmans dâAl Andalus, restés en Espagne après la chute de Grenade en 1492. La nouvelle loi abandonne les contraintes de la loi de 1924 et envisage qu'ils deviennent bi-nationaux et vivent ailleurs. Entre 1609 et avril 1614, environ trois cent mille morisques sont expulsés des Royaumes d'Espagne vers l'Afrique du Nord et vers la France, étape vers les pays musulmans. Les Rois Catholiques espéraient quâils finiraient par se convertir mais nâenvisageaient pas de les y contraindre. On note vers la même époque une radicalisation dans le mode de pensée de nombreux gouvernants, après l'échec de la lutte contre le protestantisme aux Pays-Bas. Nouveau!! A la fin du mois de juillet 1492, les derniers juifs qui refusent de se convertir quittent lâEspagne. La décision d'expulser les Morisques est prise dans un contexte dont il convient de rappeler certains éléments. Le royaume d'Aragon était, après Valence, la partie de la péninsule où le taux d'expulsion des morisques était le plus élevé et il en a subi les conséquences aussi désastreuses que Valence, selon Henri Lapeyre[7]. de], Araceli Campos, « La expulsión de los moriscos en el espejo del tiempo », xive Congrès international d’études morisco-andalouses sur : Le. Après la rébellion des Alpujarras (1568-1571), menée par les morisques grenadins, ceux qui ont subi le moins d'acculturation, l'opinion selon laquelle cette minorité religieuse constitue un véritable problème de sécurité nationale gagne du terrain : ils sont couramment soupçonnés de complicité avec les Turcs, les pirates barbaresques[16],[17],[18] qui pillent périodiquement le littoral espagnol, ou même les Français. Malgré ses efforts, Abravanel ne peut que repousser très provisoirement la publication du décret de l’Alhambra, signé par les monarques le 31 mars 1492. Sur tous ces territoires et même sur ceux chrétiens n'appartenant pas à la couronne espagnole, l'Inquisition pourchassera les Juifs et les marranes pendant bien plus d'un siècle. Pour cela, ils doivent faire montre de leur attachement historique ou mémoriel à l'Espagne, ce qui n'est pas toujours aisé[14],[Note 1]. Moins de dix ans après le décret de l'Alhambra et après la défaite d'Albaicin (1501) subie par les morisques révoltés contre les décisions de l'archevêque Francisco Jiménez de Cisneros [1], les rois catholiques décrètent l'expulsion des musulmans âgés de plus de 14 ans, d'abord de Grenade puis, en 1502, de l'ensemble des territoires sous la couronne de Castille. L'expulsion des Morisques d'Espagne est une expulsion promulguée par le roi Philippe III d'Espagne le qui signifie l'abandon des territoires espagnols par les Morisques, descendants des populations musulmanes converties au christianisme par le décret des rois catholiques du. Environ 30 000 personnes ont quitté le port d'Alicante, 50 000 celui de Denia, 18 000 celui del Grao de Valencia, 15 000 celui de Vinaroz et 6000 celui de Moncófar, soit au total, environ 120 000 Morisques expulsés par voie maritime, sans compter ceux qui le sont par voie terrestre[25]. Plus de cinq siècles après, l’Espagne ouvre la boite de Pandore avec les juifs séfarades et les musulmans expulsés après la Reconquista en 1492. Les musulmans d'Espagne au XVe siècle - À propos de : Isabelle Poutrin, Convertir les Musulmans, Espagne, 1491-1609, PUF - La Très Catholique Espagne créée par la Reconquista s'est posée avec force le problème de la conversion des juifs, mais aussi des musulmans. La dégradation des conditions de vie des chrétiens les conduit à considérer avec défiance celles des Morisques. Les morisques sont les descendants des musulmans dâEspagne convertis de force au catholicisme. Roman subtil et puissant, « L'Expulsion » est d'une incroyable actualité. C’est officiellement afin d’extirper toute tendance à la judaïsation parmi ces Marranes que l’Inquisition espagnole reçoit pleins pouvoirs pour s’acharner sur ces conversos avec, parfois, le soutien d'anciens Juifs malmenés par certains de leurs anciens frères, soucieux de prouver leur fraîche allégeance à l'Eglise. Entre 100 et 300 000 personnes s’embarquent vers le Maroc, l’Italie, voire la Terre sainte, mais des milliers d’autres se font baptiser pour éviter les terribles conditions du voyage. À mesure que le pouvoir chrétien s’affirme et que la présence musulmane indépendante se réduit au seul royaume de Grenade situé le plus au sud du royaume - lequel sera reconquis en 1492 et intégré à la couronne catholique de Castille -, les mesures de pression s’affirment contre les Juifs en terre chrétienne. Selon une étude publiée en décembre 2008 dans l'American Journal of Human Genetics, 19,8 % des habitants actuels de la péninsule Ibérique ont un ADN partiellement issu du Proche-Orient et 10,6 % ayant un ADN reflétant des ancêtres d'Afrique du Nord[51]. Par exemple, le choc démographique occasionné est négligeable comparé au demi-million de victimes de la grande peste de 1598-1602. Jordi Aguade, Patrice Cressier et Angeles Vicente [sous la dir. Des milliers de Juifs embarquent sur les routes de l'exil qui les mènent d'abord au Portugal (lequel les expulsera aussi en 1497), dans l'empire ottoman, aux pays du Maghreb, aux Provinces-Unis, en Italie, etc. Ils réclament donc la même reconnaissance officielle de leur passé dramatique en Espagne ainsi que la double nationalité[55],[61]. Les endroits où l'expulsion a été particulièrement réussie ont été le royaume oriental de Valence[6], où les musulmans représentaient l'essentiel de la paysannerie et où la tension ethnique avec la classe moyenne chrétienne de langue catalane était élevée ; en conséquence, cette région a mis en œuvre l'expulsion avec le plus de sévérité et de succès, entraînant l'effondrement économique et le dépeuplement d'une grande partie de son territoire, aggravé par la peste bubonique qui a frappé Valence seulement quelques années plus tard. Le grand-rabbin Abraham Senior et sa famille parrainés par un cardinal seront baptisés de leur nouveau nom : « Coronel ». Grâce à ceux-ci il allait de victoire en victoire, et ne tarda pas à devenir l’un des souverains les plus puissants de … Le 22 septembre 1609, à l'initiative de son ministre et favori le duc de Lerma, le roi d'Espagne Philippe III de Habsbourg signe un … 1609-1614 : Expulsion des morisques de … Intervenant dans le débat sur l'opportunité de réparations aux descendants des Morisques d'Espagne, l'écrivain péruvien Mario Vargas Llosa, dans une tribune publiée dans le quotidien El País le 29 novembre, souligne la différence entre histoire et mémoire. pouvons dire l'historiographie occidentale - présentait l'expulsion des morisques d'Espagne comme celle d'un corps étranger. Ainsi, l'absence d'une telle reconnaissance officielle vis-à-vis des descendants des Morisques a soulevé beaucoup d'indignation en 2009 auprès de cette communauté, nourrie par une politique espagnole dite de « deux poids, deux mesures » sous-tendant une injustice profonde. Publié le 10 avr. ». Les débats sur la conversion, puis l’expulsion des Morisques d’Espagne tentaient d’évaluer le danger qu’ils pouvaient représenter. ». Ainsi, la Couronne tentera « de justifier l’expulsion en se fondant sur le danger imminent que les morisques représentaient pour la république »[19]. Le processus d'expulsion dans l'ensemble du royaume espagnol se prolonge jusqu'en 1614[2]. Bien que la rébellion des morisques de Grenade quelques décennies avant soit à l'origine de la décision, elle affecte particulièrement le royaume de Valence qui perd à cette occasion une grande partie de ses habitants. Pour trouver une solution au « problème morisque », plusieurs conseils sont convoqués en Espagne. En dépit des estimations de certains historiens, peu de preuves formelles n'établissent l'existence de telles connivences selon Fernand Braudel. Des créatures infortunées mouraient de désespoir pendant leur route : les musulmans en éventrèrent pour extraire de leurs entrailles l'or qu'elles avaient avalé pour le cacher. L’expulsion des Juifs d'Espagne en 1492 est l’un des événements majeurs de l’histoire juive. Dadson estime que, sur une population totale de 500 000 morisques, un chiffre accepté par beaucoup, environ 40 % ont évité l'expulsion au total et des dizaines de milliers de personnes expulsées ont réussi à revenir[4],[5]. Les Juifs n'ayant plus raison légale d'être ou d'observer leur culte, toutes les synagogues sont converties en églises comme l'avait déjà été celle de Tolède devenue église Santa Maria la Blanca du temps des « pogroms » de 1391 et 1411[7],[8]. Après lâexpulsion dâEspagne. Pour conclure sans la conversion forcé des musulmans et l'expulsion, on aurait eu 50% de musulman en Espagne. Les Arabes en tuèrent un nombre infini. L'expulsion des Juifs d'Espagne. La conférence de la paix, chargée de résoudre le conflit israélo-arabe, qui s'est tenue à Madrid, dans cette Castille où les Juifs vécurent durant plusieurs siècles, nous a rappelé que l'Espagne médiévale abritait dans « l'harmonie » les trois religions du Livre : islam, Dwight Reynolds, speaking on 'Bettany Hughes:When the Moors Ruled in Europe'. Avec lâexpulsion des Juifs en 1492, celle des musulmans de Castille en 1502, suivie en 1525 de l'expulsion des musulmans de la couronne d'Aragon, et enfin, en 1609, l'expulsion des morisques d'Espagne, les souverains catholiques font de l'unité de foi le ciment de la communauté politique. La grande expulsion des morisques d'Espagne. lâexpulsion des morisques, ces musulmans convertis de force au catholicisme lors de la prise de Grenade, en 1492, la même année où les juifs étaient chassés du pays. Pour cette raison, on offre aux populations morisques une première possibilité de quitter volontairement le pays, avec le droit d'emporter leurs biens les plus précieux et tout ce qu'ils sont susceptibles de pouvoir vendre. Le décret d'expulsion de l'Alhambra s'applique en Espagne mais aussi dans toutes ses possessions et colonies comme en Sardaigne et en Sicile, en son temps comme lors de ses futurs acquisitions comme l'Italie du Sud en 1501 ou les Amériques quand son pouvoir s'y étendra. ère de prospérité culturelle inégalée jusqu’alors, « L'expulsion des juifs d'Espagne au nom de la pureté du sang », Portail de la culture juive et du judaïsme, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Expulsion_des_Juifs_d%27Espagne&oldid=176965453, Article contenant un appel à traduction en anglais, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. « Entre septembre 1609 et avril 1614, environ 300 000 morisques furent expulsés des royaumes dâEspagne vers lâAfrique du Nord et vers la France, étape vers les pays musulmans. Bon nombre d'ecclésiastiques défendent la possibilité de laisser du temps, une option soutenue en partie par Rome, car ils considèrent qu'une conversion totale exige un contact prolongé avec les croyances et la société chrétienne. Les estimations chiffrées concernant l'ampleur de l'expulsion et des conversions sont très variables et sujettes à controverse. Ainsi, en Castille, l'expulsion s'étale sur près de trois années, de 1611 à 1614. Les Morisques sont les descendants de la population musulmane d'Espagne qui s'est convertie au christianisme par contrainte ou par décret royal au début du XVIe siècle. Isabelle, encouragée par son confesseur Tomas de Torquemada (de famille d'origine juive), table sur une conversion massive de Juifs profondément attachés à leur patrie. L’invasion arabe de 711 change le cours de l’histoire d’Espagne. Le 20 octobre, se produit donc un soulèvement contre l'expulsion en Espagne dans la région montagneuse à l'intérieur de Valence, près de la frontière avec la Castille ; les rebelles sont vaincus en novembre avec l'aide d'une unité militaire espagnole venus d'Italie, par des milices locales et par des volontaires attirés par le butin et l'expulsion des 3 000 Morisques valenciens survivants est menée à son terme[33]. À ce sujet, le député socialiste José Antonio Pérez Tapias, instigateur de la proposition, déclare notamment : « Il s'agit de reconnaître que l'expulsion massive des Maures d'Espagne [...] a été une grande injustice [...] L'Espagne actuelle a un « devoir de mémoire » que nous menons maintenant envers ces gens[53]. Aux extorsions de certaines personnes s'ajoutent les assauts de bandes de « vieux chrétiens » qui les insultent, les volent et, dans certains cas, les assassinent sur le chemin des ports d'embarquement. Roman : la grande expulsion des morisques d'Espagne 09/04 | 16:59 ... Catholique jusqu'au tréfonds de l'âme, ce jeune séminariste vomit les musulmans. Outre les nombreuses victimes de ces persécutions et les vagues d’émigration qu’elles entraînent (principalement vers l'Empire ottoman, le Maghreb et les Pays-Bas), ces mesures créent un phénomène nouveau, le marranisme, où des Juifs, souvent contraints à la conversion, demeurent secrètement attachés au judaïsme. Les sources contemporaines de l'expulsion indiquent un nombre d'exilés variant entre 40 000 et 100 000[9],[4]. Avec lâexpulsion des juifs en 1492, celle des musulmans de Castille en 1502, suivie en 1525 de l'expulsion des musulmans de la couronne d'Aragon, et enfin, en 1609, l'expulsion des morisques d'Espagne, les souverains catholiques font de l'unité de foi le ciment de la communauté politique. De façon générale, on entend par morisque le musulman resté dans la péninsule après la Reconquête et converti au catholicisme, de gré ou de force . Expulsion des Juifs d'Espagne, Emilio Sala y Francés, 1889 : Torquemada offre aux rois catholiques l'édit d'expulsion des Juifs d'Espagne contre leur signature Cependant, « le pays valencien, qui avant l'expulsion devait avoir environ 450 000 habitants, en 1718 n'arrivait pas encore à 260 000 »[47]. Cependant, il sait aussi que, à la suite de la mort de l’antipape Benoît XIII, en 1423, les Juifs ont pu restaurer partiellement leur statut ; il pense, ainsi qu’Abraham Senior, pouvoir protéger les Juifs en aidant au mieux les souverains dans leur guerre contre les Maures qui a laissé leur caisse vide. Ceux-ci créent une république corsaire qui commerce avec différents États européens (France, Pays-Bas, Angleterre)[35],[36],[37]. L’expulsion douloureuse de musulmans d’Espagne avait alors été poursuivie par une autre, française, précédée par une décision royale. L’expulsion des Juifs d'Espagne en 1492 (en hébreu : גירוש ספרד, translittération : gueroush Sefarad) est l’un des événements majeurs de l’histoire juive. Les derniers Morisques à partir vers le Maroc en 1614 rejoignent les Hornacheros, morisques de Hornachos en Estrémadure, installés à Rabat depuis la deuxième moitié du XVIe siècle, sous le règne du sultan saadien Abu Marwan Abd al-Malik[34]. ^ § 12 D’après les historiens, au moins un dirigeant d’Espagne a profité de la confiscation des biens des morisques pour s’enrichir. L'ordre est donné de concentrer les cinquante galères d'Italie à Majorque avec environ quatre mille soldats à bord et de poster la cavalerie de Castille pour garder la frontière. LâEspagne fait ainsi un grand-écart historique après nâavoir aboli quâen 1967 le décret de l'Alhambra de 1492 qui permettait l'expulsion des juifs d'Espagne. Si la plupart des séfarades accueillent cette décision avec satisfaction, d'autres la contestent au motif qu'elle serait anachronique, désuète ou marquerait une injustice à l'égard des Morisques expulsés d'Espagne au début du XVIIe siècle[15]. En effet, les réseaux de communication qui ont pu exister entre les musulmans d’Espagne et le reste du monde musulman ne se sont jamais entièrement taris et une circulation est demeurée entre les musulmans d’Espagne avant et après la conversion forcée. Au début de 1610, a lieu l'expulsion des Morisques aragonais, suivie de celle des Morisques catalans en septembre. Bien que les premières estimations du nombre d'expulsés, comme celles d'Henri Lapeyre (1959), se situent entre 275 000 et 300 000[3] morisques (soit 4 % de la population espagnole totale), l'ampleur et le succès réel de l'ordre d'expulsion pour purger l'Espagne de ses morisques ont été de plus en plus contestés par les historiens modernes, à commencer par les études fondamentales de François Martinez (1999) et Trevor J. Dadson (2007). Goytisolo Juan, Ben Salem Abdelatif. À la fin du XVIIIe siècle, l'Islam et l'identité morisque indigènes étaient considérés comme éteints en Espagne[10]. Ils étaient, pour être plus précis, aussi autochtones que les peuples qui deviendront connus en tant que Castillans, Catalans et Portugais. lâexpulsion des Morisques â ces derniers descendants des musulmans dâEspagne convertis de force au catholicisme au début du XVIe siècle â qui se déroula dans le Royaume de Valence où vivait une importante communauté morisque très fortement islamisée. La région dut faire face à un immense vide démographique. Gabriel Puig Roda, L'Expulsion des Morisques au port de Valence (1894). Danger spirituel pour ceux en charge de la santé des âmes, danger d’attirer la colère ... sion des musulmans de Valence (1524-1528) », Cahiers d’histoire, 2011, XXX, no 2, p. 121-144. Enfin, en 1570, la paix est conclue avec le chef de la rébellion. Après s'être presque exclusivement occupés des marranes, les tribunaux de l'Inquisition espagnole se tourneront massivement vers les morisques ou les supposés crypto-musulmans qui constitueront souvent la majorité des accusés pour « hérésie majeure »[39],[40],[41],[42]. Domínguez Ortiz, Antonio ; Vincent, Bernard. L'aristocratie valencienne se réunit avec des représentants du gouvernement pour protester contre l'expulsion qui suppose une diminution significative de ses revenus, mais l'opposition faiblit avec la promesse de récupérer une part des propriétés terriennes des Morisques[24]. C'eût été encore mieux pour l'Espagne, si tous avaient péri[30]. L'expulsion des Morisques d'Espagne (en espagnol : Expulsión de los moriscos, en catalan : Expulsió dels moriscos) est une expulsion promulguée par le roi Philippe III (...) Guillén, C., « Un padrón de conversos sevillanos ». De plus, « les injustices du passé ne peuvent pas et ne doivent pas être sélectionnées en fonction des besoins du présent ». On permet à ces derniers de prendre tout ce qu'ils peuvent emporter mais leurs maisons et terrains sont octroyés à leurs seigneurs ; ils sont menacés de la peine de mort en cas d'incendie ou de destruction avant le transfert des biens. EN BREF Au début du VIII e siècle, des musulmans d’Afrique du Nord et d’autres pays arabes ont conquis la majeure partie de la péninsule Ibérique, qui correspond à l’Espagne et au Portugal actuels. Certains y concéderont. 31 mars 1492-31 mars 1992 : cinq cents ans ont passé depuis que les Juifs ont été expulsés d'Espagne. À partir du mois de septembre, des tercios venus d'Italie prennent position dans le nord et le sud du royaume de Valence et, le 22 du même mois, le vice-roi ordonne la publication du décret. Le 9 avril 1609, le duc de Lerma (Francisco Gómez de Sandoval), l’archevêque de Valence (Juan de Ribera), le vice-roi de Valence, le marquis de Caracena et le roi … Isaac Abravanel n’ignore rien de tout cela lorsqu’il entre au service des Rois catholiques Ferdinand II d’Aragon et Isabelle Ire de Castille.
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