En 1693, les Néerlandais prennent et fortifient Pondichéry. 1815. Des gouverneurs comme Pierre Christophe Le Noir (1726-1735) et Pierre-Benoît Dumas (1735-1741) agrandissent de la ville. En 1936, la population est estimée à 298 851 habitants (la grande majorité étant constituée d'indigènes), dont 187 870 (63 %) pour Pondichéry, dont 70 français permanents (administrateurs, négociants, et religieux) et un peu moins de 130 occidentaux d'origine européenne, américaine ou australienne[1]. Les ambitions de Dupleix se heurtent aux intérêts britanniques en Inde et une période d'escarmouches militaires et d'intrigues politiques s'ensuit, y compris dans les périodes où la France et la Grande-Bretagne étaient officiellement en paix. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En 1719, John Law fusionne la Compagnie des Indes avec d'autres sociétés françaises dont il a obtenu le contrôle et créé la « Compagnie perpétuelle des Indes »… jusqu'à la banqueroute financière de mars 1720. À partir de 1860, la France va se focaliser sur l'Indochine française, l'Inde ne devenant plus qu'un lointain souvenir colonial. Elle est occupée par les Britanniques de 1774 à 1776, et de 1778 à 1783, puis, de 1785 à 1787, avec les 4 autres comptoirs. Vers 1720, les Français perdent leurs factoreries de Surate, Masulipatam et Bantam au profit des Britanniques. indes franÇaises - comptoir de mahÉ - louis xv 1603. En raison du caractère sensible de cette cession, alors que la France traverse les fortes turbulences de la décolonisation, ce ne sera qu'en 1962, au moment où survient l'indépendance de l'Algérie, que la cession devient effective en droit français lorsque l'Assemblée nationale ratifie le traité de 1956[10]. Mahé est bordée au sud-ouest par la mer d'Arabie, au nord par le fleuve Ponniyar (Moolakadavu) et au sud par le fleuve Mahépar et entourée de collines calcaires d'altitude moyenne. Les Français perdent ainsi leur emprise sur l'Inde du Sud. L'incendie et la démolition de Pondichéry en 1761 seront une grande perte pour les historiens, car l'essentiel des archives relatives à la colonisation de l'Inde par la France entre 1675 et 1761 sont détruites. La défense et la police des établissements sont d’abord assurées par un corps de miliciens indiens, les cipayes, dissous en 1907 et remplacé par une gendarmerie locale, qui prend en 1943 le nom de « Forces publiques de l’Inde », composée d’une section de gendarmes auxiliaires indigènes et d’une compagnie de cipayes. Mais ces transits sont limités, car Mahé n'est pas un grand port, mais plutôt un petit port de pêche, et celui de Pondichéry est très éloigné. En 1669, Marcara réussit à établir une autre factorerie française à Masulipatam ; les chofelins, les Arméniens de Marseille, importent la technique des « indiennes de Masulipatnam », et vont contribuer à l'Histoire des indiennes de coton en Europe, en l'enseignant aux maîtres cartiers de la ville[6]. Le 26 décembre 1754, il signe avec eux un traité par lequel il abandonne les conquêtes de Dupleix, ce qui est conforme à la vision purement commerciale de la compagnie, mais qui laisse le champ libre aux Anglais, qui étendent leur influence en Inde à la place des Français. La France ne reprendra possession des comptoirs qu'à partir du début de l'année 1817, avec l'arrivée d'un gouverneur et d'un administrateur. Pourquoi donc ne pas faire des îles Mahé l’une des escales ? L'histoire de Mahé commence lorsque André Mollandin, le représentant de la Compagnie française des Indes orientales, y met pied à terre en 1721. Les 5 comptoirs sont tous occupés par les Britanniques sous la révolution française et l'Empire, soit entre 1793 à 1816. En 1674, François Martin, le premier gouverneur, commence la construction de la ville et sa transformation d'un port de pêche en un port important. Cette guerre non déclarée mobilise de plus en plus de moyens, au point que la Compagnie des Indes, déjà ébranlée par les dépenses du conflit précédent, finit par être déficitaire. La présence française, honorifique, fictive et symbolique, est bien vue de la population indigène en général, d'autant plus qu'à partir des années 1920, des nationalistes indiens du Kerala ou de Cochin vont trouver asile en ce territoire officiellement français. Suivant son idée, le consul demande à M. Dadala de préparer un plan pour la libération de Yanaon, dont la population et la superficie sont modestes. Mémoire sur les colonies des Indes Orientales. Sommaire; Bases en calcul . Les militaires français encadraient un grand nombre de Cipayes, ou soldats Indiens, dont le nombre n'était pas connu avec précision, et discuté par divers historiens. 1671 : François Martin (Agent de la Compagnie) fonde le premier comptoir de Pondichéry. Acheter . Cela aboutit au coup d'État de Yanaon. En 1757, il y avait environ 30 000 Français dans les Protectorats et colonie de l'Inde française, dont sans doute les 2/3 étaient des militaires de l'armée du Royaume de France. Son remplaçant, Charles Godeheu (gouverneur par intérim en 1754), est chargé de traiter avec les Britanniques. Classes françaises. Actuellement, des entreprises implantées dans les états voisins (comme le Kerala), font transiter certaines marchandises par Mahé pour ne pas payer de taxes. Utilisez le lien ci-dessus pour accéder aux cours progressifs OU choisissez un type de tests dans le menu ci-dessus, puis sélectionnez votre niveau. En outre, les comptoirs français étaient lourdement taxés, dont l'industrie du tissage, au contraire des Portugais, fidèles alliés des Britanniques. Cependant Pondichéry a perdu beaucoup de sa gloire passée et Chandernagor perd de son importance commerciale au profit de Calcutta. Les gouverneurs de Pondichéry, acteurs de l’essor des comptoirs français En novembre 1954, les quatre établissements de Pondichéry, Karikal, Mahé et Yanaon sont transférés de facto à l'Inde[8]. À partir de 1816, elles portent le nom d'Établissements français dans l'Inde (EFI) et incluent Pondichéry, Karikal et Yanaon sur la côte de Coromandel, Mahé sur la côte de Malabar et Chandernagor au Bengale.Le premier comptoir est installé à Surate en 1668 par la Compagnie française. 6,43 g. 19,5 mm. K. Kumaran à Mahé, le 16 juin 1954 force l'administrateur colonial à remettre la ville à ses habitants. Classes françaises. Les loges sont cédées à l'Inde dès octobre 1947. Le premier comptoir est installé à Surate en 1668 par la Compagnie française des Indes orientales, puis c'est le tour de Pondichéry en 1673, de Chandernagor en 1686, de Mahé en 1721, de Yanaon en 1725 et de Karikal en 1739, constitués en districts d'un même territoire, auxquels s'ajoutent les comptoirs (ou loges) de Balasore, Cassimbazar, Yougdia[Note 1], Dacca, Patna, Masulipatam, Calicut et Surate. Il y a deux tribunaux d'instance (à Pondichéry et Karikal), une Cour d'Appel (à Pondichéry) et cinq juges de paix. Avec L'Inde (sans les Anglais) (1903), Pierre Loti compose l'un des premiers récits de voyage moderne. Dans la foulée, apparaissent deux types de récits fictionnels : des romans d'imagination d'un côté, souvent assez délirants et xénophobes[14], et de l'autre des textes nourris par une expérience réelle de l'Inde et des établissements français. Dans les Protectorats, dont ceux de Hyderabad, et du Deccan, des officiers et militaires français formaient les armées des Princes, Hindous ou Musulmans. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un précepteur français était désigné pour éduquer les enfants des rois ou princes. Les Français regagnent la ville en 1699 par le traité de Ryswick signé le 20 septembre 1697. Après des succès initiaux – le fort Saint-David à Cuddalore est rasé – il perd la région de Hyderabad, la bataille de Wandiwash et le siège de Pondichéry en 1760. Sous l'influence du gouverneur Louis Bonvin, l'Inde française se rallie dès 1940 à la France libre. Avec les diverses occupations britanniques, en 1817, les Indiens des comptoirs qui parlaient français étaient extrêmement rares, et surtout représentées par des personnes âgées. Mahé est ensuite occupée par les Britanniques de 1757 à 1763, de 1765 à 1768, de 1772 à 1776, de 1778 à 1783, de 1785 à 1788, et de 1793 à 1817. Le petit port reste toutefois misérable et délaissé. La fin du Raj britannique et la proclamation de l'indépendance de l'Inde en août 1947 lance le processus de réunion des Établissements à la nation indienne constituée en fédération. Le ralliement du Parti socialiste des Établissements, et notamment d'Édouard Goubert, maire de Pondichéry, joue également un rôle important dans l'intégration. 1664 : Compagnie des Indes orientales (Colbert). Le but de cette dernière est la production de sucre, mais elle ne peut assurer son monopole et est dissoute en 1674. Décembre 1791. Compter : Bases en calcul Introduction à l'addition et à la soustraction: Bases en calcul Les unités de numération (dizaines et centaines): Bases en calcul Additions et soustractions jusqu'à 20: Bases en calcul . En 1741, le gouverneur Joseph François Dupleix arrive en Inde avec l'ambition de créer un empire territorial français, en dépit de l'opposition de ses supérieurs en métropole soucieux de ne pas provoquer les Britanniques. Dispersés sur les côtes du pays, leurs frontières avec l'Inde devenue indépendante ne sont pas nettes et leurs capacités de résistance militaire si l'Inde avait souhaité les annexer sont faibles voire nulles. Durant cette période la Compagnie française des Indes orientales acquiert pacifiquement Yanaon, Mahé et Karikal en 1739. En 1725, les Britanniques persuadent Vazhunnavar d'expulser les Français hors de Mayyali. selon les recommandations des projets correspondants. L'administration de Chandernagor est cédée à l'Inde le 2 mai 1950 avant que la ville intègre le Bengale occidental le 2 octobre 1955. En 1626, Richelieu tente bien de « faire de grandes Compagnies » pour commercer avec les autres continents et sous son impulsion des compagnies plus ou moins actives voient le jour pour commercer avec l’Afrique et l’Amérique mais, face à la grande réticence des négociants des villes portuaires, son projet échoue complètement en ce qui concerne l’Orient[2]. Un piquet de grève du mahajana sabha sous la direction d'I. En 1936, la population est estimée à 298 851 habitants (la grande majorité étant constituée d'indigènes), dont 187 870 (63 %) pour Pondichéry, dont 70 français permanents (administrateurs, négociants, et religieux) et un peu moins de 130 occidentaux d'origine européenne, américaine ou australienne1. Panier Mon compte . En 1724, un fort est construit. Le cache ou cash est une petite monnaie de bronze qui circule dans les territoires français des Indes. Pour mémoriser les cinq comptoirs français en inde, il suffit de retenir l’astuce proposée par Th. Elle se trouve approximativement à 630 km à l'ouest de Pondichéry par la route. Elle devient territoire d’outre-mer en 1946. En 1672, Saint-Thomas[pas clair] est prise par les Français, mais ils en sont chassés par les Néerlandais. Après l'indépendance indienne de 1947, comme les autres comptoirs, Mahé reste sous juridiction française jusqu'au 13 juin 1954 avant de rejoindre finalement l'Union indienne. Le Roi, qui nomme tous les directeurs, est le premier actionnaire de la nouvelle compagnie dont les assemblées et les activités sont et restent étroitement contrôlées par l’État[3]. Biche. Planned by Jean-Baptiste Colbert, it was chartered by King Louis XIV for the purpose of trading in the Eastern Hemisphere. Adressée à l'Assemblée Nationale par les colons de Pondichéry, réclamans contre leur exil, depuis la révolution, pour leur service de justification et d'éclaircissements, sur l'Administration des colonies de l'Inde, aux Commissaires civils qui vont y être envoyés par le Roi. En 1756, les Français encouragent le nawab Siradj al-Dawla à attaquer et conquérir le fort William britannique à Calcutta. En pratique : Quelles sources sont attendues ? En 1769, la Compagnie française des Indes orientales endettée est dissoute par la Couronne, puis refondée en une nouvelle compagnie, la Compagnie des Indes orientales et de la Chine, qui prend la responsabilité de l'administration des colonies françaises en Inde ; elle disparaît en 1793. La Compagnie françaises des Indes orientales y avait construit un fort dès 1724, en accord avec un rajah local. La France est la dernière puissance maritime européenne du XVIIe siècle à fonder une compagnie des Indes orientales pour commercer avec l’Orient. Le ministère des colonies souhaitait faire un échange, ou céder cet ensemble colonial aux Britanniques. Mais l'arrivée de l'officier britannique Robert Clive en Inde en 1744 contrarie les souhaits d'empire de Dupleix. Les actionnaires de cette dernière, soucieux de leurs intérêts commerciaux, décident de désavouer Dupleix et de le rappeler en France à la faveur d'un échec militaire sans grande conséquence face à la compagnie anglaise. Les militaires français encadraient un grand nombre de Cipayes, ou soldats Indiens, dont le nombre n'était pas connu avec précision, et discuté par divers historiens. Dans le film Le Retour du héros (2018), le protagoniste se démène pour faire croire à ses proches qu’il a servi à Pondichéry. Au début du XVIIIe siècle, la ville de Pondichéry est dotée d'un plan en damier et s'accroît considérablement. Mahé (malayâlam : മഹ - tamoul : மக) une ville du territoire de Pondichéry, en Inde, chef-lieu du district homonyme. Un accord entre la France et l'Inde en 1948 permet un vote dans les possessions françaises afin que celles-ci déterminent leur avenir. Ainsi, par exemple, Mahé et les quatre autres comptoirs français (Pondichéry, Kârikal, Yanaon et Chandernagor) peuvent vendre de l'alcool sans taxes, ainsi que d'autres marchandises en duty-free. Établissements français dans l'Inde soulignés en rouge. L'Inde française a suscité peu de chefs-d'œuvre littéraires, du moins chez les écrivains français. nécessaire]. Le nom originel de la région est Mayyali ce qui signifie « l'embouchure de la rivière noire ». [réf. Humanités; Science des religions; Hindouisme; ATT GUY SORMAN : "LES INDES FRANCAISES" La superficie de ces possessions est alors 510 km2, dont 293 km2 pour Pondichéry. Entre 1914 et 1919, la France demande au Royaume-Uni de gérer le comptoir de Mahé : une cinquantaine de Cipayes de l'Inde britannique assurent l'ordre et l'administration. Amazon.com: French India Indes français Pondichéry Karikal Yanaon Chandernagor Mahé - 1938 - Old map - Antique map - Vintage map - Printed maps of India: Posters & Prints Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». Les auteurs sont peu nombreux, citons : Maurice Magre, qui y vécut dix ans, Francis de Croisset, assez mondain, Maurice Dekobra qui l'exploite dans un registre d'aventure sulfureuse, ou Henri Michaux avec Un barbare en Asie, sans parler de René Daumal, reporter atypique[15]. L'histoire de Mahé commence lorsque André Mollandin, le représentant de la Compagnie française des Indes orientales, y met pied à terre en 1721. nécessaire], Dans les protectorats français, comme celui de Hyderabad, les rois et princes étaient entourés de conseillers français, en liens directs avec la Compagnie française des Indes. Par décret du 25 janvier 1871, les Établissements français des Indes sont dotés d'un Conseil général et de Conseils locaux élus. Mahé de la Bourdonnais, gouverneur général des îles de France et de Bourbon (1699-1753) by Pierre Crepin ( Book ) Les Franca̧is dans l'Inde; Dupleix et Labourdonnais. 8 h. Lec.61 = cet ex.. R. SUP. Entre 1900 et 1930, la France tentera à plusieurs reprises de se désengager en Inde, proposant un échange colonial, ou tout simplement, en cédant de facto les comptoirs aux Britanniques, pour soulager le budget du ministère des colonies, car les 5 comptoirs, dispersés, étaient chers à administrer, et de plus, ils étaient sans enjeu. Suivant ce plan, des dirigeants du parti socialiste hissent le drapeau national indien sur le poste de police de Nettapakkam le 31 mars 1954 et y installent un gouvernement provisoire. À partir de 1816, elles portent le nom d'Établissements français dans l'Inde (EFI) et incluent Pondichéry, Karikal et Yanaon sur la côte de Coromandel, Mahé sur la côte de Malabar et Chandernagor au Bengale. La barrière des langues locales, comme le tamoul et le bengali, dissuadera de nombreux colons français, et investisseurs. 6,59 g. 19,5 mm. Contrairement aux colonies portugaises en Inde, qui avaient une superficie de 4 200 kilomètres carrés et donc un arrière-pays agricole, les 5 comptoirs, qui totalisaient 510 kilomètres carrés avec les « loges » n'étaient que des villes, sans arrière-pays vivrier et agricole. En 1912, Alfred Martineau fonde la Revue historique de l’Inde française, (1916-1936, tome I-VI) et dresse l'inventaire des archives des comptoirs français depuis l'origine, qui suscitera chez un journaliste comme Claude Farrère une brillante analyse, qu'il conclura par un « nous avons perdu l’Inde parce que, tout bien réfléchi, nous ne tenions pas à la gagner », sans appel (L'Inde perdue, 1935). R/ (date) au centre d'un grènetis. Ainsi en 1863, le gouverneur Bontemps peut ouvrir la première école de médecine de Pondichéry[7]. 1753. En 1761, Pondichéry est rasée par les Britanniques et reste à l'état de ruines pendant quatre ans. Pour le ministère des colonies, les établissements français en Inde étaient un « boulet » : ils coûtaient une fortune à administrer, étaient dispersés aux quatre coins de l'Inde, étaient rarement visités par des voyageurs français, et la France avait interdiction d'y déployer des militaires ; enfin, étant des villes, ils étaient à 100% dépendants de l'Inde Britannique. Les dirigeants socialistes décident de prendre les communes avoisinantes l'une après l'autre puis de revenir à Pondichéry. A Chandernagor, Yanaon, Pondichéry, Karikal et Mahé, il débusque respectueusement les traces discrètes de près … Cherchez des exemples de traductions Indes Françaises dans des phrases, écoutez à la prononciation et apprenez la grammaire. Cette mesure rapporte des devises plutôt aux habitants locaux, mais rien à la France. Mahé (malayâlam : മാഹി - tamoul : மாகே) une ville du territoire de Pondichéry, en Inde, chef-lieu du district homonyme. Les Français sont alors en conflit constant avec les Néerlandais et les Britanniques. La dernière modification de cette page a été faite le 11 novembre 2020 à 15:26. Les Français ne sont jamais nombreux (3 au maximum en 1938) et sont souvent confondus avec les Britanniques et les religieux portugais de l'église catholique.Le comptoir ne sera que très rarement visité par des Français métropolitains, comme la plupart des quatre autres, les rares visiteurs Français n'étant surtout que des administrateurs de passage. Après 1816, la présence française en Inde ne sera plus que symbolique. Indes Orientales Françaises. En 1761, le gouverneur anglais de la ville rivale de Madras, au … Contrairement aux autres districts (Kârikâl, Yanaon, Pondichéry), anciens Établissements français de l'Inde, Mahé est située sur la côte de Malabar. Cela débouche sur la bataille de Plassey en 1757 au cours de laquelle les Britanniques battent le nawab et ses alliés français, avant d'étendre leur emprise sur tout le Bengale. Polynésie françaises, Clipperton, Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna, Nouvelles-Hébrides; Inde française et Compagnie des Indes (5 comptoirs) Dates : 1649-1954. Sous le commandement du marquis Bussy-Castelnau, l'armée de Dupleix contrôle la région entre Hyderabad et le cap Comorin. toutes les monnaies des comptoirs des Indes français, anciennes colonies françaises, Pondichéry, Chandernagor, Mahé, Yanaon, Le 2 avril 1721, Mollandin et le râja Vazhunnavar de Badagara (transcrit Bayanor de Bargaret, dans les documents français) concluent un accord permettant aux Français d'établir un comptoir destiné à servir d'entrepôt à l'embouchure du fleuve. Et Karikal, Mahé, Chandernagor, Yanaon… Les cinq comptoirs français des Indes, reliques de l’empire des Indes fédéré par Dupleix ( 1746-1754) , disloqué à la fois par les Anglais et des rivalités franco-françaises. Dans les Protectorats, dont ceux de Hyderabad, et du Deccan, des officiers et militaires français formaient les armées des Princes, Hindous ou Musulmans.[réf. En 1765, Pondichéry est rendue à la France après un traité de paix avec la Grande-Bretagne. Un précepteur français était désigné pour éduquer les enfants des rois ou princes. Entre 1770 et 1814, Pondichéry change plusieurs fois de mains entre la France et la Grande-Bretagne. L'anglais est parlé par les élites, et les personnes qui travaillent dans le tourisme. Traité de cession des Établissements français de Pondichéry, Karikal, Mahé et Yanaon. 11 h. Lec.54. Histoire des indiennes de coton en Europe, Monument aux combattants des Indes françaises morts pour la patrie, Charles Joseph Pâtissier de Bussy, marquis de Castelnau, Hubert Jean Victor, marquis de Saint-Simon, Aventures (merveilleuses mais authentiques) du capitaine Corcoran, Western Medicine in French Pondichéry (1690–1954), Une citoyenneté différée : cens civique et assimilation des indigènes dans les établissements français de l’Inde, Résumé en ligne sur le site du Centre d'information et de documentation de l'Inde francophone, Administration municipale en Inde française, Liste des sénateurs des Établissements français dans l'Inde, Liste des députés des Établissements français dans l'Inde, Site du Centre d'information et de documentation de l'Inde francophone, Situation politique en Afrique française libérée (1942-1943), Massacres de Sétif, Guelma et Kherrata (1945), Première expédition de Madagascar (1881-1882), Première guerre franco-malgache (1883-1885), Seconde expédition de Madagascar (1894-1895), Histoire de l'empire colonial français pendant la Seconde Guerre mondiale, Catégorie : Histoire coloniale de la France, Compagnie britannique des Indes orientales, Compagnie néerlandaise des Indes orientales, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Inde_française&oldid=177267233, Article manquant de références depuis novembre 2018, Article manquant de références/Liste complète, Article contenant un appel à traduction en anglais, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Les comptoirs sont évoqués, en oubliant Chandernagor, dans le. Le temps de la Compagnie française des Indes orientales dans les Mascareignes prend fin : ces dernières passent alors sous administration royale. Bronze. Le gouverneur Jean Law de Lauriston rebâtit la ville. Télécharger cette image : L'INDE Indes français english Pondichéry Karikal Yanaon Chandernagor Mahé 1929 map - T2K49B depuis la bibliothèque d’Alamy parmi des millions de photos, illustrations et vecteurs en haute résolution. Le district comprend également la petite enclave de Kallayi. Dans les protectorats français, comme celui de Hyderabad, les rois et princes étaient entourés de conseillers français, en liens directs avec la Compagnie française des Indes. Le Canada, les Antilles, la Guyane, la Compagnie des Indes, les Iles Mascareignes. Ainsi, par exemple, on ignore en partie de nombreux aspects de la colonisation française, comme les rapports des colons ou militaires français avec la population, la vie culturelle, l'administration, etc. The French East India Company (French: Compagnie française pour le commerce des Indes orientales) was a commercial Imperial enterprise, founded on 1 September 1664 to compete with the English (later British) and Dutch East India companies in the East Indies.. Un groupe minoritaire était constitué de religieux catholiques, le reste étant constitué de colons, d'investisseurs, ou de commerçants. La France envoie ensuite Lally-Tollendal en 1758. La dernière modification de cette page a été faite le 4 décembre 2020 à 14:12. Pour faciliter la reprise en main des comptoirs, l'anglais sera donc maintenu comme langue administrative. Elle tire semble-t-il son nom de François Mahé de la Bourdonnais, qui la reprit aux Marathes en 1741. Toutes les communes de Karikal font de même. Comme pour les autres enclaves françaises en Inde, la France se détourne d'eux, ne laissant une présence que minimale, et porte son intérêt sur l'Indochine qui offre davantage de perspectives. Les Établissements sont alors insignifiants en ce qui concerne la population et le territoire par rapport à l'Inde. Mathématiques. Les Établissements français dans l'Inde comprennent en 1945 sur 510 km², environ 325 000 personnes dont seulement 20% sont francophones. Les Français se replient sur Calicut, mais, en décembre, reprennent le comptoir. L'Inde française regroupe différentes possessions coloniales françaises en Inde entre 1668 et 1954. Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) En 1667, la Compagnie envoie une expédition commandée par François Caron, accompagné du Perse Marcara, qui rejoint Surate en 1668 et y établit la première factorerie française en Inde[4],[5]. Colbert fonde la Compagnie française des Indes orientales et la Compagnie française des Indes occidentales (1664). À partir de 1921, les Britanniques décident d'accorder au territoire français de Mahé, ainsi que pour les quatre autres comptoirs français en Inde, dont Pondichéry, le statut de « zone franche », pour convaincre les Français de conserver les cinq comptoirs qui coûtent cher à administrer, répartis tels qu'ils sont aux quatre coins de l'Inde. En 1757, il y avait environ 30 000 Français dans les Protectorats et colonie de l'Inde française, dont sans doute les 2/3 étaient des militaires de l'armée du Royaume de France. 2,25 g. Mathsmentales est une webapplication qui facilite la mise en place de rituels de calcul mental avec un corrigé final. Mahe (Mahé) est le seul des cinq comptoirs qui se trouve sur la mer d’Oman, donc sur la côte ouest de l’Inde (côte de Malabar). Cela n'empêche pas les Français d'étendre leur influence à la cour du nawab du Bengale et d'augmenter leur volume de commerce dans ce pays. Il vous sera agréable d’aborder le dernier ouvrage de Denis Piat au gré de votre fantaisie : « Les Français aux Indes » (XVIIIe-XIXe siècles) offre au lecteur une flânerie panoramique dans l’Empire des Indes grâce au format tout en largeur de ce grand et beau livre. Comment ajouter mes sources ? Les Antilles = Guadeloupe, colonisée par la France le 28 juin 1635 par Jean du Plessis d'Ossonville, et d'Olive. Les cinq principaux comptoirs ont été respectivement fondés en 1674 pour Pondichéry, 1686 pour Chandernagor, 1721 pour Mahé, 1725 pour Yanaon et 1739 pour Karikal. La Biche (de païsa) est une monnaie des Indes françaises frappée à Pondichéry et Mahé, et qui vaut un quinzième de fanon. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Cependant, la situation va évoluer sous le Second Empire, la France se rapprochant des Britanniques. En 1816, après la fin des guerres napoléoniennes, les cinq établissements de Pondichéry, Chandernagor, Karikal, Mahé et Yanaon ainsi que les loges de Machilipatnam, Kozhikode et Surate sont rendus à la France. Au début du XIXe siècle, des chaires de sanscrit et d'histoire de l'Inde ouvrent à Paris, tandis qu'Alfred Assolant, avec ses Aventures (merveilleuses mais authentiques) du capitaine Corcoran publiées en 1867 connaît un succès de librairie retentissant qui évoque à peine l'Inde française, auquel répond Jules Verne, dix ans plus tard, avec Les Indes noires, qui lui, situe entièrement l'action dans l'Inde britannique. Jusqu'en 1741, les objectifs français — comme britanniques — sont purement commerciaux. Les cinq comptoirs sont difficiles d'accès, et peu visités des Français métropolitains qui ne constitueront plus qu'une partie des quelque 200 Occidentaux présents en 1939. Vérifiez les traductions 'Indes Françaises' en Anglais. En conservant les 5 comptoirs, elle se mettait à dos non seulement l'Inde, mais aussi les États-Unis, la Chine, ainsi que de nombreux pays des Nations unies. De plus, les 5 comptoirs devaient importer la nourriture et divers autres biens de l'Inde Britannique voisine, et la France ne pouvait pas déployer des militaires ou des navires de guerre devant les comptoirs, qui étaient donc entièrement dépendants de l'Inde britannique, qui laisse peu de marge de manœuvre. Intégration des établissements français de l'Inde à l'Union indienne, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Mahé_(Inde)&oldid=176480984, Page avec coordonnées similaires sur Wikidata, Article avec une section vide ou incomplète, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article contenant un appel à traduction en anglais, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence.
2020 mahé indes françaises