Selon une étude publiée en décembre 2008 dans l'American Journal of Human Genetics, 19,8 % des habitants actuels de la péninsule Ibérique ont un ADN partiellement issu du Proche-Orient et 10,6 % ayant un ADN reflétant des ancêtres d'Afrique du Nord[51]. Entre 100 et 300 000 personnes s’embarquent vers le Maroc, l’Italie, voire la Terre sainte, mais des milliers d’autres se font baptiser pour éviter les terribles conditions du voyage. Un examen approfondi du chromosome de la péninsule Ibérique révèle que la fréquence de l'haplotype E-M81 dépasse les 15 % dans le sud et ouest de la péninsule Ibérique[49]. Expulsion des musulmans d'Espagne (1609). L'expulsion des Morisques d'Espagne est une expulsion promulguée par le roi Philippe III d'Espagne le qui signifie l'abandon des territoires espagnols par les Morisques, descendants des populations musulmanes converties au christianisme par le décret des rois catholiques du. Dans son Don Quichotte, Miguel de Cervantès résume l'impression des morisques à travers le personnage de Ricote, ancien voisin de Sancho Pança, revenu clandestinement en Espagne et qui lui dit : « Où que nous soyons nous pleurons l'Espagne où nous sommes nés et qui est notre patrie naturelle ; nulle part nous ne trouvons l'accueil dont nous aurions besoin dans notre malheur, en Berbérie et partout en Afrique où nous espérions être reçus, accueillis et entourés, c'est là-bas où on nous offense et nous maltraite le plus... Bien que je ne sois pas aussi chrétien que ma femme et ma fille, je suis plus chrétien que maure... »[31],[32]. Si, tout au long du XVIe siècle, Valence avait été le centre le plus actif de l'Aragon, l'ordre d'expulsion massive des Morisques signifie sa ruine, en détruisant les fondements même de son économie[43],[44] : « On dit que douze mille hommes étaient morts, que soixante-dix lieux furent brûlés, que les dommages pouvaient être estimés à 70 000 ducats »[45]. LâEspagne, depuis lâinstauration de lâInquisition comme partie intégrante de lâEtat (1481- 1483) par les Rois Catholiques(1474-1516), avait une vocation religieuse nettement unitaire et normalisée. pp. Youssef Elidrissi, « Les racines de l'exclusion », Spanish Inquisition left genetic legacy in Iberia. L'ordre est donné de concentrer les cinquante galères d'Italie à Majorque avec environ quatre mille soldats à bord et de poster la cavalerie de Castille pour garder la frontière. Le 31 mars, l'acte d'expulsion des Juifs est signé. Gabriel Puig Roda, L'Expulsion des Morisques au port de Valence (1894). L'expulsion des Morisques d'Espagne est une expulsion promulguée par le roi Philippe III d'Espagne le 22 septembre 1609 qui signifie l'abandon des territoires espagnols par les Morisques, descendants des populations musulmanes converties au christianisme par le … LâÉglise dâEspagne â La puissance et les privilèges Réveillez-vous ! Il signale ainsi le danger de l'utilisation politique de l'histoire et les dérives auxquelles elle peut conduire[54]. Ils réclament donc la même reconnaissance officielle de leur passé dramatique en Espagne ainsi que la double nationalité[55],[61]. Goytisolo Juan, Ben Salem Abdelatif. Grâce à ceux-ci il allait de victoire en victoire, et ne tarda pas à devenir l’un des souverains les plus puissants de … Many travelled overland to France, but after the assassination of Henry of Navarre by Ravaillac in May 1610, they were forced to emigrate to Italy, Sicily or Constantinople. Expulsion des Morisques au port de Dénia.. Scholie Henri Torné-Chavigny. Environ 30 000 personnes ont quitté le port d'Alicante, 50 000 celui de Denia, 18 000 celui del Grao de Valencia, 15 000 celui de Vinaroz et 6000 celui de Moncófar, soit au total, environ 120 000 Morisques expulsés par voie maritime, sans compter ceux qui le sont par voie terrestre[25]. La dégradation des conditions de vie des chrétiens les conduit à considérer avec défiance celles des Morisques. Dans les villes dâEspagne, où vivent des milliers de musulmans, les foules se déchaînent contre eux, les arrêtent et les vendent comme esclaves, eux et leurs femmes. ... Ferdinand faisait la guerre aux musulmans et il avait grand besoin de l’argent que lui avançaient les financiers juifs. Certains, dont l’aïeul d’Isaac Abravanel, parviennent à fuir vers le Portugal (qui adoptera le même décret cinq ans plus tard) afin de pouvoir revenir librement au judaïsme mais la plupart des Marranes sont contraints de demeurer en Espagne, incapables de trouver leur place parmi les Juifs ainsi que parmi les chrétiens qui se méfient de ces nouveaux convertis ou jalousent leur position sociale (d’autant que certains se servent de la conversion comme moyen d’ascension, conservent des liens privilégiés avec la communauté juive et n’observant qu’une fidélité de façade). En 1612 lâapologiste chrétien Pedro Aznar Cardona publie un traité dans lequel il justifie lâexpulsion des musulmans. Les Arabes en tuèrent un nombre infini. La dernière modification de cette page a été faite le 25 novembre 2020 à 16:39. Mario Vargas Llosa, « La expulsión de los moriscos », La Méditerranée et le monde méditerranéen à l'époque de Philippe II, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Expulsion_des_Morisques_d%27Espagne&oldid=177016328, Portail:Religions et croyances/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Rédaction du décret d'expulsion des Maures, le 9 avril 1609, Expulsion des Morisques du royaume de Valence ; décret rendu public le 22 septembre 1609, Expulsion des Morisques d'Andalousie, le 10 janvier 1610, Expulsion des Morisques de la couronne d'Aragon, le 29 mai 1610, Expulsion des Morisques du royaume de Murcie, Expulsion des Morisques de Grenade, le 8 octobre 1610, Soulèvement de Morisques contre les expulsions, 20 octobre 1610. On estime entre 100 000 et 150 ⦠Nombreux périrent en mer noyés, jetés par-dessus bord par les patrons des bateaux qui les volaient. 1568-1571 : Révolte des morisques de Grenade (aussi appelée « Guerre des Alpujarras », du nom de la chaîne de montagnes où se concentraient les révoltés). Les Juifs n'ayant plus raison légale d'être ou d'observer leur culte, toutes les synagogues sont converties en églises comme l'avait déjà été celle de Tolède devenue église Santa Maria la Blanca du temps des « pogroms » de 1391 et 1411[7],[8]. Les chefs des insurgés sont assassinés lâun après lâautre. La décision d'expulser les Morisques est prise dans un contexte dont il convient de rappeler certains éléments. Comme les Espagnols menaient des guerres en Amérique et se sentaient menacés par les raids des Turcs le long des côtes espagnoles ainsi que par deux révoltes morisques au cours du siècle qui a suivi la mise hors la loi de l'Islam en Espagne, il semble que les expulsions aient été une réaction à un problème interne de l'Empire espagnol[1]. Les conversions forcées des musulmans d'Espagne sont décidées par une série d'édits interdisant l'islam en terres d'Espagne au début du XVI e siècle. (...) Pour cette raison, on offre aux populations morisques une première possibilité de quitter volontairement le pays, avec le droit d'emporter leurs biens les plus précieux et tout ce qu'ils sont susceptibles de pouvoir vendre. EN BREF Au début du VIII e siècle, des musulmans d’Afrique du Nord et d’autres pays arabes ont conquis la majeure partie de la péninsule Ibérique, qui correspond à l’Espagne et au Portugal actuels. Expulsion des Morisques d'Espagne. Ce n'est cependant qu'à partir de 1608 que le Conseil d'État commence à envisager sérieusement le choix de l'expulsion, pour la recommander au souverain l'année suivante. Publié le 10 avr. Par exemple, le choc démographique occasionné est négligeable comparé au demi-million de victimes de la grande peste de 1598-1602. Or, les Morisques n'étaient pas nobles, hidalgos, soldats ou prêtres mais travailleurs : leur départ occasionne d'importantes pertes dans la perception des impôts et a, dans les zones les plus affectées, des effets dévastateurs sur l'artisanat, la production de toiles, le commerce et les travaux des champs. 1990 Plus⦠Réveillez-vous ! Les Morisques sont les descendants de la population musulmane d'Espagne qui s'est convertie au christianisme par contrainte ou par décret royal au début du XVIe siècle. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Si au début, l'idée de l'expulsion de cette population n'est pas retenue par les gouvernants, préférant poursuivre « l'instruction des Maures », la suggestion est plus tard réitérée par l'archevêque de Valence, Juan de Ribera, qui considère les Morisques comme des hérétiques, des apostats et des traîtres, et précise qu'il faut faire « tous les efforts pour qu'il ne reste pas la moindre semence de la secte haïe [de Mahomet] »[21],[22]. De façon générale, on entend par morisque le musulman resté dans la péninsule après la Reconquête et converti au catholicisme, de gré ou de force . A son tour, il est embauché par don Alvaro et, à ce titre, amené à côtoyer Hassan-Octavio, dont il sera le serviteur. Les sources contemporaines de l'expulsion indiquent un nombre d'exilés variant entre 40 000 et 100 000[9],[4]. Aux extorsions de certaines personnes s'ajoutent les assauts de bandes de « vieux chrétiens » qui les insultent, les volent et, dans certains cas, les assassinent sur le chemin des ports d'embarquement. lâexpulsion des Morisques â ces derniers descendants des musulmans dâEspagne convertis de force au catholicisme au début du XVIe siècle â qui se déroula dans le Royaume de Valence où vivait une importante communauté morisque très fortement islamisée. L'Espagne, débarrassée des juifs - depuis leur expulsion en 1492 - et des musulmans, achève ainsi son « redressement ». Malgré ses efforts, Abravanel ne peut que repousser très provisoirement la publication du décret de l’Alhambra, signé par les monarques le 31 mars 1492. Dwight Reynolds, speaking on 'Bettany Hughes:When the Moors Ruled in Europe'. D'accablantes souffrances et des douleurs aiguës les assaillirent, les marins génois les maltraitèrent. Ils se trouvent concentrés dans les royaumes de la Couronne d'Aragon, où ils représentent près de 20 % de la population ; ce chiffre s'éleve à près de 40 % dans le pays valencien[13],[14]. 79-82. Read Wikipedia in Modernized UI. Forts de leur victoire, les Rois catholiques décrètent en mars 1492 l’expulsion des juifs d’Espagne, adultes et enfants, dans un délai de trois mois. Au début de 1610, a lieu l'expulsion des Morisques aragonais, suivie de celle des Morisques catalans en septembre. Le 20 octobre, se produit donc un soulèvement contre l'expulsion en Espagne dans la région montagneuse à l'intérieur de Valence, près de la frontière avec la Castille ; les rebelles sont vaincus en novembre avec l'aide d'une unité militaire espagnole venus d'Italie, par des milices locales et par des volontaires attirés par le butin et l'expulsion des 3 000 Morisques valenciens survivants est menée à son terme[33]. La dernière persécution importante contre les morisques pour pratiques crypto-islamiques a eu lieu à Grenade en 1727, la plupart des condamnés ayant reçu des peines relativement légères. Pour conclure sans la conversion forcé des musulmans et l'expulsion, on aurait eu 50% de musulman en Espagne. On permet à ces derniers de prendre tout ce qu'ils peuvent emporter mais leurs maisons et terrains sont octroyés à leurs seigneurs ; ils sont menacés de la peine de mort en cas d'incendie ou de destruction avant le transfert des biens. Pour lui, après la déroute des musulmans en janvier, il s’agissait de faire de l’Espagne la patrie d’un christianisme pur et dur et de chasser toute autre religion. A la fin du mois de juillet 1492, les derniers juifs qui refusent de se convertir quittent lâEspagne. Les conversions forcées des musulmans d'Espagne sont décidées par une série d'édits interdisant l'islam en terres d'Espagne au début du XVI e siècle. Des siècles durant, les Maures dâEspagne, une minorité musulmane appelée « mudejars », ont vécu en paix dans des régions sous domination catholique. D'autres rebellions ont lieu comme dans les régions de La Marina Alta[33]. Joseph Ha-Cohen dans La Vallée des pleurs (Emek Habakhah) publié en 1560, décrit la tragédie de l'expulsion des juifs d'Espagne[11], « Tous les exilés de Jérusalem en Espagne quittèrent cette contrée maudite le cinquième mois de l'année 5252, c'est-à-dire en 1492, et de là se dispersèrent aux quatre coins de la terre. Ce qu'on dit c'est simplement que les populations Morisques au moment de l'expulsion étaient d'un point de vue génétique issues du métissage entre les descendants des envahisseurs musulmans (composante fondamentale puisque c'est par cet héritage culturel que les Morisques se définissent) et le reste des composants de la population espagnole. À tout cela s'ajoute un taux de croissance démographique nettement supérieur à celui des chrétiens[13]. Joseph Ha-Cohen dans La Vallée des Pleurs (Emek Habakhah) publié en 1560, décrit la tragédie de l'expulsion des juifs d'Espagne [9] : « Tous les exilés de Jérusalem en Espagne quittèrent cette contrée maudite le cinquième mois de l'année 5252, c'est-à-dire en 1492, et de là se dispersèrent aux quatre coins de … Les morisques sont les descendants des musulmans dâEspagne convertis de force au catholicisme. Une loi de 1924 permet d’accorder la nationalité espagnole aux descendants d’expulsés espagnols mais exige qu’ils renoncent à leur autre nationalité et résident en Espagne[12]. Jusqu'en 1608, la politique menée envers les Morisques avait été celle de la conversion, bien qu'il existe des antécédents d'allusions à des mesures plus radicales de la part de Charles Quint et de Philippe II, respectivement en 1526 et 1582[23]. À ce sujet, le député socialiste José Antonio Pérez Tapias, instigateur de la proposition, déclare notamment : « Il s'agit de reconnaître que l'expulsion massive des Maures d'Espagne [...] a été une grande injustice [...] L'Espagne actuelle a un « devoir de mémoire » que nous menons maintenant envers ces gens[53]. Le 22 septembre 1609, à l'initiative de son ministre et favori le duc de Lerma, le roi d'Espagne Philippe III de Habsbourg signe un … Il convient de signaler, qu'en 1992, le Roi d'Espagne a présenté les excuses de l’État aux descendants séfarades des Juifs expulsés d'Espagne en 1492, dite « année cruciale » où pour leur part, les Maures ont dû être convertis de force[57], soit 124 ans avant leur expulsion[58],[59],[60]. Il réunit ses accusations et sa justification de l'expulsion dans un ouvrage, le Defensio fidei (Défense de la foi dans l'affaire des nouveaux-chrétiens du royaume de Valence et de toute l'Espagne) qui n'est publié qu'en 1610, après le début de l'expulsion. de], Araceli Campos, « La expulsión de los moriscos en el espejo del tiempo », xive Congrès international d’études morisco-andalouses sur : Le. ». » « Expulsés » comme tant dâautres minorités religieuses avant eux mais cette expulsion fut la dernière en Europe occidentale avant lâépoque contemporaine. pp. Des milliers de Juifs embarquent sur les routes de l'exil qui les mènent d'abord au Portugal (lequel les expulsera aussi en 1497), dans l'empire ottoman, aux pays du Maghreb, aux Provinces-Unis, en Italie, etc. Dominguez Ortiz, Antonio ; Vincent, Bernard (1993) [1979]. À mesure que le pouvoir chrétien s’affirme et que la présence musulmane indépendante se réduit au seul royaume de Grenade situé le plus au sud du royaume - lequel sera reconquis en 1492 et intégré à la couronne catholique de Castille -, les mesures de pression s’affirment contre les Juifs en terre chrétienne. Bien que les premières estimations du nombre d'expulsés, comme celles d'Henri Lapeyre (1959), se situent entre 275 000 et 300 000[3] morisques (soit 4 % de la population espagnole totale), l'ampleur et le succès réel de l'ordre d'expulsion pour purger l'Espagne de ses morisques ont été de plus en plus contestés par les historiens modernes, à commencer par les études fondamentales de François Martinez (1999) et Trevor J. Dadson (2007). La grande expulsion des morisques d'Espagne. Parmi les personnes expulsées définitivement, la majorité s'est finalement installée sur la côte des Barbaresques (Maghreb), et environ 30 000 à 75 000 personnes sont finalement rentrées en Espagne[4],[8]. L’exode des Sépharades Les historiens estiment à environ 200 000 personnes le nombre de ceux qui partirent (notamment en Turquie, en Afrique du Nord, au Portugal et dans le sud de la France). Expulsion des Juifs d'Espagne, Emilio Sala y Francés, 1889 : Torquemada offre aux rois catholiques l'édit d'expulsion des Juifs d'Espagne contre leur signature La dernière modification de cette page a été faite le 27 novembre 2020 à 05:10. Le 9 avril 1609, le duc de Lerma (Francisco Gómez de Sandoval), l’archevêque de Valence (Juan de Ribera), le vice-roi de Valence, le marquis de Caracena et le roi … Bien que ses plans soient partiellement couronnés de succès avec la conversion d’un grand nombre de Juifs dont celles du rabbin octogénaire Abraham Senior[3] et d’autres notables juifs menées en grande pompe, la majorité des Juifs choisissent l’exil[4]. Lâexpulsion des Morisques dâEspagne sur ordre du roi Philippe III, qui a débuté en 1609 et sâest terminée quatre ans plus tard, a été vue à lâépoque comme une Åuvre de salubrité publique contre une « race rebelle et perverse ». Des seigneurs espagnols se comportent avec dignité, allant jusqu'à accompagner leurs vassaux maures sur les navires mais d'autres, comme le comte de Cocentaina, profitent de la situation pour voler tous leurs biens, y compris ceux pour usage personnel, vêtements, bijoux et robes. L'expulsion des juifs et des musulmans hors de la péninsule ibérique (1492-1610) - Mohamed El Mazouni. Au bout de nombreuses années, la solution a été trouvée : il fallait les expulser ! L'opinion publique est donc particulièrement divisée, entre ceux qui pensent que l'on doit encore laisser du temps pour mener à bien l'évangélisation des Morisques, ceux qui pensent que l'on doit continuer à se montrer tolérants avec eux et ceux qui défendent leur expulsion. 2018 à 1:01 Mis à jour le 6 août 2019 à 0:00. Après la rébellion des Alpujarras (1568-1571), menée par les morisques grenadins, ceux qui ont subi le moins d'acculturation, l'opinion selon laquelle cette minorité religieuse constitue un véritable problème de sécurité nationale gagne du terrain : ils sont couramment soupçonnés de complicité avec les Turcs, les pirates barbaresques[16],[17],[18] qui pillent périodiquement le littoral espagnol, ou même les Français.