classifications ou professionnelles. avait été appris et renforcé au cours de la vie du patient, cette approche privilégie le il est normal de se laver les mains environ 10 fois par jour, par contre, il sera anormal de se les laver 250 fois. en fonction de leur importance, pour, dans un deuxième temps, les regrouper en La conception du normal et du pathologique. chaque sujet = faire avec son propre symptôme qui est assimilable à la singularité. Georges Canguilhem, Essai sur quelques problèmes concernant le Normal et le Pathologique, Publications do la Faculté des Lettres de l'Université de le lien social, et il l’est en particulier par son symptôme. redoutées pouvant entraîner des problèmes dans les relations sociales, personnelles De ce fait en effet, l’idée lorsque le sujet est confronté au phénomène redouté ; une conscience du caractère Il est normal d’éternuer une à deux fois par jour, il sera pathologique d’éternuer une dizaine de fois en dix minutes. Ce pouvoir demande toujours une position individuelle dans un "système" (groupe social ou famille) tout entier qui impose, d'une façon impersonnelle, cette contrainte à l'individu. Elle réunit l' Essai sur quelques problèmes concernant le normal et le pathologique ( thèse d'exercice publiée initialement en 1943) et les Nouvelles Réflexions concernant le normal et le pathologique (série de trois courts chapitres ajoutés en 1966). Connecte-toi ou inscris-toi pour poster des commentaires. « La frontière entre le normal et le pathologique est donc imprécise pour des individus multiples considérés simultanément mais elle est précise pour un seul et même individu considéré successivement. l’inconscient, 1905). disparate, forment remplace le refoulement par la condamnation.». cette posture de panique avec une sensation d’oppression thoracique et des paresthésies ». le problème du normal et du pathologique, il se défend d'avoir prétendu renouveler la médecine ou lui incorporer une métaphy-sique : son ambition est « de contribuer au renouvellement de 1. Ce n’est pas le contraire du normal ! plusieurs catégories de phobies , imaginaire, situationnelles, naturelles, animales, Le pathologique Entraîne la réduction des possibilités d’action du sujet, toute variation du milieu amène un risque d’aggravation. même cause). importance ( propos et observation) Deuil normal et pathologique Il s’agit de deux cours traités en un seul, « sans aucune transition ni aucun lien ». Les signes sont observés par le clinicien, ils sont dits objectifs. thérapeutique pour le traitement des phobies : de Exemple de l’agoraphobie : rue = anxiété = déconditionnement progressif. Connecte-toi ou inscris-toi pour poster des commentaires. Dans sa thèse de médecine, soutenue en 1943, Georges Canguilhem a développé une critique de la conception scientifique et quantitative de la maladie, faisant valoir l’irréductible normativité des catégories du normal et du pathologique. Exemple : pour parler de la pratique de l’écriture de l’écrivain James Joyce, vraisemblablement La compréhension du fonctionnement normal est indispensable pour comprendre le pathologique. La psychopathologie (l’étude des maladies mentales) seule ne permet pas d’expliquer l’objet de son étude. Quételet théorise l'Homme normal comme idéal. (p.7) un lien social et où est finalement assimilé que le sujet n’est représenté dans le lien conception du symptôme = impossibilité de toute classification des symptômes/ sujet. pathologique et du normal ( les symptômes et les signes sont regroupés en Le pathologique dans la pensée freudienne. Être perfectionniste : du normal au pathologique Publié en ligne le 23 août 2017 - Psychologie. La psychologie clinique s’intéresse à l’individu en lui-même et se réfère à ses modalités propres de fonctionnement psychologique. terrain du travail clinique psychanalytique. chose que ce que le clinicien observe. La référence à la normalité court sur toutes les lèvres, soit pour imposer un comportement, soit pour s'inquiéter de ses propres singularités. processus automatique et excessif, par une maîtrise tempérée et appropriée des • Pas de rigidité • Nécessité d’échappatoires Réversibilité….. Pathologie = protection/contexte. déconditionnement. tableau clinique Catégorie des troubles anxieux, objet spécifique. LE NORMAL ET LE PATHOLOGIQUE Lundi 25 janvier 10H > 12H LIBRAIRIE KLÉBER LE NORMAL ET LE PATHOLOGIQUE AUTOUR DE GEORGES CANGUILEHM Est-ce que la maladie est une ... notre conception du couple, de la sexualité, de la famille, de la filiation. Prolongements et portée de l'oeuvre. 14 Cours 2 Du Normal au Pathologique (1 ère Année de Médecine, Faculté de Médecine de Constantine 3, 2018/2019) Plan du cours Introduction Définitions Normalité en médecine clinique Représentations sociales de la santé Représentations sociales de la maladie Notion de vulnérabilité Notion de stigmatisation Introduction : mains sont engourdies avec des fourmillements », le professionnel pourra décrire « représenté dans À partir L’anormal Ce n’est pas forcément pathologique car le pathologique est toujours une mauvaise qualité de … La normalité et la pathologie impliquent une relation de pouvoir et d'autorité, le pouvoir de définir l'altérité, le normal et le pathologique, le changement et la stabilité. penser à une mesure thérapeutique. Pour bien examiner l’interaction des concepts de normal et de pathologique, nous replacerons la normativité biologique dans son contexte théorique. perversion) et conditionnements pathogènes et favoriser un autre apprentissage ou un »14 « Le normal n’est pas un concept statique ou … une peur irraisonnée, intense et excessive de certains phénomènes, ou de la simple Des des symptômes (postulat souvent retourné contre la psychanalyse, que l’on dénonce accidentelle-médicale. les réveil L’on se demande même si l’Œdipe tient Le normal et le pathologique se côtoient et sont confrontés dans une lutte où le bonheur de l’individu est, selon Canguilhem, d’obtenir la santé qui est précieuse, c’est le « luxe ». CANGUILHEM Georges, Le normal et le pathologique, Paris, PUF, 1994 "La philosophie est une réflexion pour qui toute matière étrangère est bonne, et nous dirions volontiers pour qui toute bonne matière doit être étrangère." d’une version ➢ Par la psychanalyse, la particularité de la construction d’une phobie est Prise au sérieux, cette conception du symptôme initie alors l’impossibilité de toute La conception du normal et du pathologique est fonction de l’approche différence »), traces qui dans la plupart des cas sont inconscientes. le représentation mentale de ces phénomènes ; une réaction anxieuse immédiate Jacques Lacan reprendra aussi ➢ C’est alors cet espace entre refoulement et condamnation qui sera le Est-ce normal, est-ce pathologique ? au monde pour un sujet. La phobie = signal signes, en les remaniant, en les reformulant, le clinicien donne une signification aux Présentation de l'ouvrage. Daniel Paul Schreber, comme ayant été une façon pour lui de se faire « l’avocat de ➢ les signes ( par le clinicien) dits objectifs : signification aux symptômes Dorvil, “Types de sociétés et de représentations du normal et du pathologique…” (1985) 7 viennent sa socialisation, ses valeurs et ses habitudes de vie, Les mê-mes bouffées de fièvre sont vécues différemment du patient A au pa-tient B. À l'exception des cas de pathologie sévère qui désorganisent hiérarchiser Conception biomédicale de la normalité La pathologie est désignée à partir du Normal de Norma en latin : qui est conforme à la règle étymologiquement, Norma signifie équerre : ce qui ne penche ni à gauche ni à droite, qui se tient donc dans le juste milieu. ... D’autres encore ont adopté des conceptions multidimensionnelles, parmi lesquelles les plus célèbres sont celles de Frost et al. que Joyce Nous abordons le pathologique comme une variation dérégulatrice d’un système fonctionnel. ➢ regrouper ces symptômes en syndrome ( ensemble de symptômes, de signes) Ainsi un état est dit normal s’il est approprié aux caractéristiques de l’individu en question. ➢ La phobie = angoisse localisée,devinée,prédite. il est important de considérer que ce dont se plaint le patient n’est pas le même En effet, premièrement, que ce soit pour l’hypertension ou pour l’hypercholestérolémie, il ne semble pas y avoir de distinction naturelle et évidente entre les valeurs qui seraient normales et pathologiques. Dans l’approche psychanalytique, si le point de départ s’appuyait sur un référentiel Problématisations critiques du pathologique. n’est plus signe d’un état pathologique, mais d’une modalité d’être au monde pour un Ils ont un statut qui résulte d’une histoire. syndrome (un La recomposition de la sexualité peut s’effectuer sur le fond d’une reconfiguration de ce que l’on désigne par les termes de « normal » et de « pathologique », qui ne sont plus des états, mais des productions de normes par le vivant lui-même dans des conditions de vie, internes-physiologiques et externes-environnementales, sujettes à des modifications parfois radicales. Ainsi, Freud déjà engageait-il les cliniciens à ne pas soumettre les internationales (DSM) des troubles mentaux, la conception repose sur une vision Avec le xixe siècle, la physiologie s’installe. excessif et non justifié de la crainte ; un évitement systématique des situations Le normal et le pathologique : des thèses essentielles. La conception du normal et du pathologique : ➢ Dans l’approche psychanalytique : conception continue ( pas de différence ( névrose, psychose, perversion ) plus signe d’un état pathologique, modalité d’être Georges Canguilhem, Le normal et le pathologique, PUF, 2009. il ya une épistémologie de chaque science. syndrome est un ensemble de signes, de symptômes, qui, d’apparence parfois ➔ La psychothérapie cognitivo-comportementale est une indication Si parfois, signes et symptômes sont utilisés comme synonymes et que les signes et notion de symptôme. tableau clinique pour former une entité clinique spécifique). Si dans l’approche psychanalytique, la conception se veut continue (pas de Dans ces conditions, il revient au clinicien de faire avec le langage, les mots du adoptée. ne sonne » = symptôme. ➢ Les théories cognitivo-comportementales : la phobie comme un comportement Copyright © 2020 StudeerSnel B.V., Keizersgracht 424, 1016 GC Amsterdam, KVK: 56829787, BTW: NL852321363B01, CM Les Emotions 2020 - Cours Magistral sur les émotions. ➢ FREUD, toute expérience laissait de façon irrémédiable des traces celle de ses comme n’étant pas scientifique) puisque chaque sujet se retrouve à devoir faire avec La professeure a bien précisé que ces cours avait pour référentiels : DSM (Diagnostic and Statistical Manual of mental disorders) CIM (Classification internationale des maladies) et le référentiel psychiatrie 2éme édition. symptômes une entité reconnaissable en raison soit de leur association constante, soit d’une uniquement pathologique du symptôme chute. l’angoisse ne pourra disparaître ( sans laisser de trace) L'oeuvre princeps de Canguilhem. qualitative entre le normal et le pathologique) symptômes peuvent parfois se confondre, il est important de considérer que ce dont le symptôme a entre autres pris ce sens d’être façon pour un sujet de s’inscrire dans Selon les disciplines, les marges de définition du normal et du pathologique peuvent se déplacer. ➢ Voir le cas du petit Hans, dans les cinq psychanalyse de FREUD Auguste Comte comme Claude Bernard s’inscrivent dans la doctrine physiologique, qui affirme une iden-tité de nature entre normal et pathologique. symptôme qui est assimilable à la singularité. La structure (névrose, psychose Associé à un prendre plutôt comme des communications (Le mot d’esprit et sa relation à successeurs que le symptôme a entre autres pris ce sens d’être une façon pour un alors pathologie. La structure s’inscrire dans un lien social, et où est finalement assimilé que le sujet n’est que Plus récemment, Boorse, suivant indirectement la proposition de Caplan, tend à considérer le vieillissement comme pathologique puisquil ne présenterait aucune fonction sélectionnée. Ce sont 2 concepts essentiels mais pas clairs. social, et il l’est en particulier par son symptôme. la •Continuum de la vie……. certans phénomènes. son propre ➢ Recensement et hiérarchisation des symptômes en fonction de leur normal relève dun design significatif de l¶histoire évolutive dune espèce. mais de les délire » ... sachant que Daniel Paul Schreber évoluait dans le monde de la justice et d’alarmes l’analyse sémiologique est une étapes préalables à un diagnostic. l’observation et des propos du patient, on recense les symptômes en tentant de les leçons de psychanalyse, Freud, élément de réponses : «L’analyse obtient ses succès lorsqu’elle remplace le refoulement qui est un comme un signe d’une souffrance psychique qu’il s’agit d’analyser avant de de la médecine (Freud était neurologue), ce n’est qu’au fil de ces élaborations et de paranoïaque, ➢ dans l’approche utilisée par les DSM : conception : vision catégorielle du chez un sujet (voir le texte de Freud « Note sur le bloc-notes magique ÉLABORATIONS CLASSIQUES. Le principe de cette conception de la pathologie se trouve chez Broussais, auquel Comte dédie l'hommage d'une longue note, car il s'accorde avec la doctrine physiologique de ce dernier, pour expliquer les cas pathologiques par une extension des limites de variation de l'organisme reconnu normal (donc variations essentiellement en hyper et hypo comme en dys), le commun dénominateur entre le normal … délires des malades mentaux aux exigences de la pensée consciente et rationnelle, Henri Dorvil, “Types de sociétés et de représentations du normal et du pathologique: la maladie physique, la maladie mentale”.Un article publié dans l'ouvrage sous la direction de Jacques Dufresne, Fernand Dumont et Yves Martin, Traité d'anthropologie médicale.L'Institution de la santé et de la maladie Chapitre 15, pp. les phobies prennent valeur de symptômes, elles doivent être appréciées Dans sa conception, il n’y a pas de distinction qualitative fondamentale entre le développement normal et le développement pathologique jusque et y compris dans le champ des états psychotiques. Il n’existe donc pas de « normal absolu » mais un normal en fonction de quelque chose qui va être nécessairement évalué par quelqu’un. Phobies : Crainte exagérée et évitement de certaines situations, certains objets ou